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#attachement #psychopathologie

La théorie de l’attachement offre un cadre conceptuel fécond pour comprendre la dynamique de l’adolescence et ses aléas. De plus elle donne des repères précieux pour orienter le traitement en complément d’autres approches. Au cours de cette période l’équilibre entre attachement et exploration est crucial. Si les expériences précoces et les modèles internes opérant qui en émergent jouent un rôle important, il faut insister sur le fait que la relation actuelle avec les parents reste déterminante. Un état d’esprit insécure n’est pas une pathologie en soi mais constitue par contre un facteur de risque majeur de survenue d’un trouble. Les adolescents détachés développent plus souvent des troubles dits « externalisés », tandis que les « préoccupés » décompensent plutôt avec des troubles dits « internalisés ». Si l’on se réfère à la théorie de l’attachement l’un des principaux objectifs du dispositif de soin est d’offrir une base de sécurité, à l’adolescent mais aussi à ses parent, pour leur permettre une reprise de l’exploration d’eux-mêmes et des relations.

Frédéric Atger Dans Dialogue 2007/1 (n° 175), pages 73 à 86

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#suicide #entourage

Psycom vous propose une page consacrée aux pensées suicidaires sur son site Psycom.org. Destinée aux personnes qui pensent au suicide et à celles qui s'inquiètent pour un proche, elle présente les signes qui doivent alerter et des stratégies pour tenir ces pensées à distance. Un contenu élaboré avec des spécialistes de la prévention du suicide.

Psycom santé mentale info - 06/02/2023

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#cannabis #addiction #santé

Le cannabis c'est quoi exactement ? Quand faut-il s'inquiéter ? Que dit la loi exactement ? Comment aider un ami qui consomme ? A travers ces questions ce dossier de Fil Santé Jeune essaye de mieux comprendre le cannabis et ses effets, ses risques aussi sur ta santé. 

Filsantéjeune - février 2023

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#santé mentale #étude #anxiété #dépression #boulimie

En juillet 2021, le taux moyen des syndromes dépressifs chez les 16 ans ou plus se stabilise par rapport à novembre 2020, une personne sur dix étant concernée. Chez les jeunes de 16 à 24 ans, le recul de la prévalence de ces syndromes est notable, sans toutefois retrouver les niveaux observés en 2019. Une personne sur dix présente un syndrome anxieux. Les symptomatologies dépressives et anxieuses sont souvent mêlées chez un même individu, plus d’une personne sur vingt est affectée des deux syndromes en même temps. Des comportements boulimiques sont déclarés par 4 % des 16 ans ou plus, une proportion qui varie beaucoup selon les âges et le sexe : près de 8 % des femmes de 16 à 24 ans déclarent des comportements boulimiques, contre 1 % des personnes de 65 ans ou plus. Entre mars 2020 et juillet 2021, 13 % de la population a consulté pour raison de santé mentale, dont la moitié consultait déjà avant la crise sanitaire. Chez un peu moins d’une personne sur dix, un diagnostic psychiatrique a été posé au cours de son existence et, pour 2 % de la population, ce diagnostic a été posé au cours de la crise sanitaire. La plupart des indicateurs de santé mentale sont marqués par des inégalités sociales en défaveur des personnes les plus modestes. Des conditions de travail perturbées par la crise sanitaire, potentiellement responsables de risques psychosociaux, sont corrélées à des indicateurs de santé mentale dégradée.

Jean-Baptiste Hazo et Aristide Boulch (DREES) et all. Dans Etudes et résultats n°1233, Juin 2022 – 8p.